Loto : il gagne 2 fois le gros lot un 13 juillet

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avec AFP , modifié à
L'heureux gagnant des 22 millions d'euros avait déjà gagné 50.000 francs vingt ans plus tôt, jour pour jour.

Il était une fois le 13 juillet : le gagnant à Paris des 22 millions d'euros du Loto à la veille de la Fête nationale avait déjà remporté il y a vingt ans jour pour jour la somme de 50.000 francs. La Française des Jeux (FDJ) a annoncé mercredi que le joueur qui a empoché le 13 juillet ces 22 millions d'euros - le second gain le plus important de l'histoire du Loto - misait à ce jeu très populaire depuis sa création en 1976.

Il en a perdu le sommeil. Ce nouveau crésus tient à garder l'anonymat, mais a consenti à lâcher quelques informations personnelles relayées par la FDJ. Le gagnant, un père de famille cinquantenaire, dit aimer jouer en famille ou avec des amis, toutes les semaines ou tous les 15 jours. Il joue les dates de naissance de ses enfants ou celle de son mariage, selon la FDJ. En moyenne 10 tickets de 2 euros et jusqu'à 100 euros pour les grosses cagnottes. Quand il a découvert qu'il était le seul gagnant au rang 1 (six bons numéros, soit une chance sur 19.068.840), il a raconté ne pas avoir dormi la première nuit, ni les suivantes avant de retrouver le sommeil au bout de neuf jours.

Sa société sauvée. Ce petit patron parisien, qui a monté une petite entreprise dans les années 70, assure "s'être construit en bossant", accumulant à ses débuts nuits blanches de travail, et avoir connu toutes les difficultés que peut rencontrer un entrepreneur: peur de l'échec, désillusion, pression, salariés à rassurer avec des hauts et des bas durant des années. Ainsi, il a avoué à la FDJ en venant toucher son chèque que son chiffre d'affaires avait chuté de 40 % depuis un an à cause de la crise et que son gain va lui permettre de pérenniser sa société.

Que va maintenant faire l'heureux gagnant ? Il souhaite aider ses enfants qui poursuivent des études supérieures, faire plaisir à sa femme, prendre le temps de la réflexion pour ses futurs placements et continuer à donner à des associations caritatives. Il assure qu'il continuera à jouer tout en affirmant qu'il ne jouerait pas s'il n'en avait pas les moyens car, pour lui, "jouer doit rester un plaisir, un divertissement".

Quant au détaillant du café-tabac du quartier des Halles, "Le Havane", 102 rue Montorgueil à Paris (IIe) où a été validé le bulletin gagnant, il reste très discret. Il a tout juste confié à l'AFP qu'un gain de 378.000 euros au Loto avait été enregistré dans son établissement en 2003.

Le record des gains du Loto est détenu depuis plus de deux ans par un joueur de Sarcelles (Val-d'Oise) avec 24 millions d'euros.