Le retraité se faisait passer pour une adolescente sur internet et incitait des jeunes hommes à se masturber

IMAGE D'ILLUSTRATION - Le retraité se faisait passer pour une jeune fille de 15 ans et se connectait sur un site fréquenté par des adolescents.
IMAGE D'ILLUSTRATION - Le retraité se faisait passer pour une jeune fille de 15 ans et se connectait sur un site fréquenté par des adolescents. © ALAIN JOCARD / AFP
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Un homme d'une soixantaine d'années a été condamné à 18 mois de prison avec sursis après la découverte de 34 photos d'adolescents dénudés sur sa tablette.

Il se faisait passer pour une jeune fille de 15 ans et se connectait sur un site fréquenté par des adolescents. Il a en réalité une soixantaine d'années. Le tribunal correctionnel de Blois examinait vendredi le cas d'un jeune retraité qui se rendait sur des sites de discussion, dialoguant notamment avec de jeunes garçons pour les inciter à se déshabiller et à se masturber devant leur webcam, rapporte samedi la Nouvelle République.

34 photos de mineurs dénudés. "Tout est parti d’une dénonciation de son épouse en juillet 2014. Cette dernière surveillait son mari de près depuis qu’il s’était fait pincer au travail, l’année précédente, en train de consulter des images pédopornographiques", raconte le quotidien local. "L’homme, employé par un institut médico-éducatif, avait été suspendu, puis mis à la retraite. Claude (prénom modifié) s’était résolu à consulter un psychiatre tandis que son épouse avait créé un code de verrouillage pour l’empêcher d’aller sur certains sites d’Internet", poursuit le journal.

Sur la tablette tactile utilisée par ce retraité, les enquêteurs ont retrouvé 34 photos de mineurs dénudés qui avaient été piégés, pensant qu'il s'adressait à une jeune fille de 15 ans.

18 mois de prison avec sursis. "Je ne me sens pas homosexuel ni pédophile. Mais je préférais que ce soit des garçons car j’ai des filles et ça me gênait beaucoup, je trouvais ça plus choquant", a déclaré l'homme au tribunal, qui a reconnu les faits. Il a été condamné à 18 mois avec sursis et mise à l’épreuve, avec obligation de soins et interdiction d’avoir une activité en lien avec les mineurs. "Claude s’est tourné vers le jeune homme qui se trouvait sur le banc des victimes pour lui présenter ses excuses. Avant de quitter la salle, ce dernier lui a amicalement tapé l’épaule de la main en signe de pardon", conclut la Nouvelle République.