La famille d'un homme de 59 ans, mort en août des suites de problèmes cardiaques, faute selon elle d'avoir été opéré à temps parce qu'il se trouvait en prison, a attaqué l'Etat en responsabilité pour faute lourde, a annoncé mercredi son avocat.
Vincente Escoms, accusé de viols, attendait la tenue de son procès en appel devant la Cour d'assises de Meurthe-et-Moselle, à Nancy. Il a bénéficié d'une remise en liberté en mai, "intervenue trop tardivement", selon son avocat, Me Gérard Welzer. "Son état était alors trop dégradé, les médecins n'ont pu l'opérer", a-t-il expliqué.