Samia Ghali 1:38
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La maire des 15e et 16e arrondissements de Marseille appelle à "ne rien relâcher" pour améliorer la situation sécuritaire.
INTERVIEW

"Ce n'est pas parce que les chiffres sont bons qu'il faut relâcher." Invitée du Club de la presse mardi, la sénatrice des Bouches-du-Rhône Samia Ghali se réjouit des statistiques annoncées mardi par le préfet de police mais refuse de s'en satisfaire. "Ça va mieux, mais on était parti de tellement bas… Je ne regrette pas mon coup de gueule. Ça a permis de bousculer et j'espère que ce sera la même chose sur la question de l'école."

Les violences et les atteintes aux biens en baisse. "Les violences aux personnes ont baissé de plus de 16% sur Marseille entre 2013 et 2015", a revendiqué le préfet Laurent Nuñez. Les vols avec violence (-48%), les atteintes aux biens (-10,5%) ou encore les cambriolages sont également en baisse. "C'est vrai que Marseille a été une priorité", salue Samia Ghali, relevant le volontarisme de Manuel Valls et Bernard Cazeneuve à l'Intérieur. "Marseille a été un laboratoire et une vitrine. S'ils avaient échoué là, c'était fini pour eux."

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Ce n'est pas parce que les chiffres sont bons qu'il faut relâcher

Le trafi de drogues "en souffrance". Samia Ghali, maire de deux arrondissements marseillais, décrit un ralentissement du trafic de stupéfiants. "Je ne dis pas qu'il est éteint mais il est en souffrance", explique-t-elle. Selon elle, cela se traduit par une amélioration directe de la qualité de vie des habitants. "Il y avait des quartiers où les dealers décidaient de l'heure à laquelle vous alliez rentrer et sortir de chez vous. On va dire qu'à 80%, ça n'existe plus."