Ferrara, "le roi de la belle"

© Capture d'écran Ina
  • Copié
Rédaction Europe1.fr , modifié à
PORTRAIT - Le 12 mars 2003, il commet une évasion spectaculaire. Suivront 4 mois de cavale.

Né en octobre 1973 en Italie, mauvais élève ayant des problèmes d’insertion, Antonio Ferrara devient rapidement un caïd de banlieue avec comme spécialité le braquage de fourgons blindés.

Fiché au grand banditisme depuis le milieu des années 90, "Nino" commet son premier braquage à main armée à la Société générale de Soisy-sur-Seine puis au Crédit Mutuel de Yerres, dans l’Essonne, le 27 avril 1997. Antonio Ferrara est rattrapé en novembre et incarcéré à Fleury-Mérogis. C’est alors qu’il adopte le surnom de "Succo" en référence au célèbre truand italien.

"L'évasion du siècle"

Sa première évasion se produit en août 1998, lors d’un transfert à l’hôpital de Corbeil-Essonnes. Arrêté quatre ans plus tard, Antonio Ferrara est incarcéré à la prison de la Santé puis transféré à Fresnes. C’est dans cette prison que le 12 mars 2003, il va commettre l’évasion du siècle : un commando paramilitaire le libère à l’aide d’explosifs :

Nouvelle tête pour Ferrara

Mais après 4 mois seulement de cavale, "le roi de la belle" retombe dans les filets des policiers. Ses cheveux sont décolorés, son nez refait :

Considéré comme hautement dangereux, Antonio Ferrara est aujourd’hui le détenu le plus surveillé de France.

La cour d'assises de Paris a récemment acquitté le "roi de la belle" et huit autres accusés pour l'attaque d'un fourgon blindé à Toulouse en 2001.