Essonne : le cadavre découvert lors d'une location Airbnb a été identifié

La victime, dont le corps en état de putréfaction a été retrouvé samedi, est une femme de 58 ans.
La victime, dont le corps en état de putréfaction a été retrouvé samedi, est une femme de 58 ans. © AFP
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La victime, dont le corps en état de putréfaction a été retrouvé samedi, est une femme de 58 ans. Sa disparition avait été signalée en décembre dernier, au commissariat des Lilas, en Seine-Saint-Denis. 

A peine une semaine après sa découverte au fond du jardin d'une propriété louée sur Airbnb, le mystère de l'identité du cadavre de Palaiseau, dans l'Essonne, est levé. La victime est une quinquagénaire dont la disparition avait été signalée en décembre au commissariat des Lilas, en Seine-Saint-Denis, a annoncé vendredi le parquet d'Evry.

Un crime sur fond d'héritage. Le parquet d'Evry s'est dessaisi de l'affaire au profit de celui de Bobigny, puisqu'une information judiciaire avait déjà été ouverte en Seine-Saint-Denis sur cette affaire, précise le parquet dans son communiqué. Selon une source judiciaire, trois hommes - dont son ancien compagnon - ont déjà été écroués, soupçonnés d'être impliqués dans la disparition de cette femme de 58 ans. Le trio aurait agi "pour une histoire de fric", ajoute celle-ci, confirmant une information du site TF1.fr qui évoque une affaire d'héritage. Comme l'avait rapporté Le Parisien, mercredi, cette quinquagénaire avait disparu le 4 décembre dernier, au Pré-Saint-Gervais. "C'est sa fille qui avait porté plainte. Elle s'appelle Olivia, comme le prénom trouvé sur la gourmette portée par la victime" de Palaiseau, souligne cette même source.

Habillée, sans chaussures. Le corps de cette femme avait été retrouvé samedi après-midi dans un bois accessible depuis une maison louée sur le site Airbnb. Un groupe d'amis avaient alors loué la demeure pour fêter les 25 ans de l'une d'entre eux. "Le cadavre, en état de putréfaction", habillé mais sans chaussures, "se trouvait entouré de nombreux rondins de bois et en partie recouvert de branches et de feuillages", précise le parquet d'Evry. En raison de l'état de décomposition avancé du corps, "aucune empreinte digitale, ni élément de dentition" n'avait pu être utilisé pour identifier la victime, a expliqué la source judiciaire.

Passer toutes les disparitions en revue. Les enquêteurs de la PJ de Versailles, chargés de l'affaire, se sont alors tournés vers les signalements de personnes disparues dans l'Essonne, sans succès. Puis ils ont élargi le périmètre de recherche jusqu'à établir le rapprochement avec la victime, dont la disparition avait été signalée le 4 décembre 2015. L'autopsie, réalisée lundi, "n'a pas permis de déterminer précisément les causes de la mort", précise le parquet d'Evry. Contacté, le parquet de Bobigny n'a quant à lui pas souhaité faire de commentaire.