Disparues de la gare de Perpignan : un homme en garde à vue

© MAXPPP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Des rapprochements ADN ont abouti à l'interpellation de cet homme déjà fiché pour des agressions sexuelles et désormais entendu dans cette affaire datant de la fin des années 1990.

L'INFO. Un homme de 54 ans a été interpellé mardi à son domicile de Perpignan et placé en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur la disparition de trois femmes près de la gare de Perpignan entre 1995 et 1998, a-t-on appris de source proche de l'enquête. Selon les informations d'Europe1, il avait déjà été entendu dans cette affaire. Deux corps seulement, affreusement mutilés, avaient été retrouvés : des rapprochements ADN ont abouti à l'interpellation de cet homme déjà fiché pour des agressions sexuelles.

>> LIRE AUSSI - Disparues de Perpignan : des ADN détectés

Les enquêteurs du SRPJ de Montpellier ont interpellé cet homme à son domicile vers midi, précise le site du journal le Midi Libre, premier à révéler l'information. De source proche de l'enquête, on indique que l'homme a été identifié grâce à des comparaisons ADN.

Le fichier national des empreintes génétiques a parlé.  Les prélèvements effectués sur les corps mutilés de Mokhtaria Chaïb et de Marie-Hélène Gonzalès, assassinées en décembre 1997 et juin 1998 ont été analysés à plusieurs reprises, mais ce n'est qu'en 2013 qu'un nouveau laboratoire a isolé deux ADN masculins.

La confrontation récente de ces prélèvements avec le fichier national des empreintes génétiques vient de déboucher sur cette arrestation. Plusieurs suspects avaient été mis en cause au début de l'enquête dont l'un incarcéré, avant d'être disculpé.

Ces deux assassinats suivant la disparition d'une troisième jeune femme, Tatiana Andujar, en 1995, ont traumatisé Perpignan pendant des années.