Disparition de Sophie Le Tan : une autre étudiante recherchée par les enquêteurs retrouvée saine et sauve

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Au domicile du suspect, les enquêteurs ont trouvé des traces de sang correspondant à l'ADN de Sophie Le Tan et d'une autre jeune femme. © AFP
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Europe1.fr avec AFP , modifié à
Une voisine du suspect avait indiqué aux enquêteurs qu'une jeune étudiante avait séjourné chez lui avant de disparaître. 

Le témoignage intriguait particulièrement les enquêteurs. Une voisine de Jean-Marc R., suspect numéro un dans l'affaire de la disparition de Sophie Le Tan, avait indiqué qu'une jeune étudiante avait séjourné chez lui et "laissé des choses" avant de disparaître. L'étudiante en question, de nationalité nigériane, est saine et sauve et s'est manifestée auprès de l'ambassade de France au Nigeria.

Des recherches "tous azimuts". Sophie Le Tan, 20 ans, est portée disparue depuis près de deux semaines.  Jean-Marc R., 58 ans, a été mis en examen et écroué dans la nuit de lundi à mardi, pour "enlèvement", "séquestration", et "assassinat", après que des traces de sang appartenant à la jeune femme ont été retrouvées dans son appartement. Un deuxième ADN féminin y a également été identifié par les enquêteurs, qui ne savent pour l'instant pas à qui il appartient. 

Condamné deux fois aux assises pour viols, Jean-Marc R. a en outre été acquitté en 2001 par la cour d'assises du Bas-Rhin dans une autre affaire, la disparition d'une jeune femme de 23 ans, en 1987, dont le corps n'a jamais été retrouvé. Une cinquantaine d'enquêteurs de la police judiciaire de Strasbourg participent à l'enquête, des recherches "tous azimuts", sur "un large périmètre".