Deux-Sèvres : après le crâne, un corps de femme repêché dans l’étang

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C'est en sondant l'étang de la base de loisirs de la Ballastière, que les enquêteurs ont trouvé le corps de la femme. © Capture d'écran Google Maps
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avec AFP , modifié à
Trois jours après la découverte d’un crâne dans l’étang de la Ballastière, près de Saint-Martin-de-Sanzey, les plongeurs ont retrouvé le corps d’une femme, dans sa voiture immergée.  

Les découvertes macabres se succèdent dans l’étang de la Ballastière près de Saint-Martin-de-Sanzey, dans les Deux-Sèvres. Mardi, le corps d’une femme a été retrouvé après que ce plan d’eau a été sondé suite à la découverte d’un crâne humain de petite taille, dimanche, rapporte Le Courrier de l’Ouest. Pour l’instant, les enquêteurs n’établissent aucun lien formel entre ces deux découvertes.

Une viticultrice disparue en 1999. Les plongeurs de la gendarmerie ont extrait le corps de l’habitacle d’une  voiture des années 1990, une Citroën Berlingo de couleur claire, plongée au fond de l’étang. Il s’agirait d’une viticultrice réputée dans le Saumurois, qui s’était volatilisée de son exploitation de Vaudelnay, dans le Maine-et-Loire, département limitrophe des Deux-Sèvres, en 1999. Cette femme, qui souffrait de stress professionnel, aurait pu vouloir mettre fin à ses jours. A l'époque, sa disparition avait déclenché d'intenses recherches.

Un crâne retrouvé dimanche. C’est la découverte, dimanche, d’un crâne humain qui est à l’origine de cette découverte. Ce jour-là, un pêcheur avait remonté dans son épuisette un crâne de petite taille pouvant être celui d’un enfant. Les gendarmes alertés, avaient alors, dès lundi, commencé à sonder le plan d'eau d'environ 10 hectares pour retrouver d'éventuels autres restes humains. 

Deux affaires distinctes ? Une autopsie doit être pratiquée dans les prochaines heures à Poitiers afin de déterminer l'identité du corps de cette femme et les causes du décès, a indiqué une source judiciaire.

En revanche, le parquet de Niort, qui a ouvert une enquête depuis la découverte du crâne pour "recherches des causes de la mort", se refuse toujours à communiquer sur cette première affaire.