Etudiante française tuée en Belgique : le profil de l'agresseur se précise

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Louise Lavergne a été étranglée et poignardée par son voisin, connu de la justice belge pour des affaires de viols. L'homme portait un bracelet électronique. 

 

Louise Lavergne, une jeune étudiante en médecine de 24 ans, a été retrouvée lundi sans vie dans son appartement de Liège. Elle a été étranglée et poignardée au thorax. Le profil de son agresseur se précise. Condamné pour plusieurs affaires de viols par le passé, le suspect portait un bracelet électronique. 

Originaire du Mans, la jeune femme était installée en Belgique depuis quatre ans. C'est une amie qui suit le même cursus scolaire qui a donné l'alerte après plusieurs jours sans l'avoir vue sur les bancs de l'université. Un de ses proches s'est donc rendu chez l'étudiante et a découvert son cadavre. 

Son voisin, un violeur sous bracelet électronique. Les forces de l'ordre se sont alors tournées vers son voisin, Patrick V. Libéré il y a deux ans sous conditions, avec notamment un bracelet électronique, il était connu pour des affaires de viols. Selon le quotidien, La Dernière Heure, l'homme a d'abord nié les faits, mais devant la découverte de multiples tâches de sang chez lui, notamment sur une chaussette dans un sac poubelle, il est passé aux aveux. 

Signalement au commissariat. Dès février 2015, l'homme de 54 ans avait glissé sous la porte de l'étudiante une lettre dans laquelle il lui déclarait sa flamme, en terme crus précise le journal belge Le Soir. Au lieu de lire le mot, Louise avait ouvert la porte et était tombée devant son voisin de palier, nu, devant sa porte. Elle avait alors signalé le comportement malsain de l'homme à la police sans pour autant porter plainte, ignorant totalement le passé judiciaire de son voisin. 

Pas de procès verbal. Si une fiche a bien été établie par les forces de l'ordre à la suite de ce signalement, aucun procès verbal n'a été rédigé, et aucune enquête n'a donc été menée sur le profil de Patrick V. Sur cet état de fait, le parquet de Liège refuse de mettre en cause le commissariat, mais assure toutefois que des "vérifications" seront effectuées pour savoir ce que contenait la fameuse fiche.