Le père et le frère d'un des kamikazes du Bataclan en garde à vue

  • Copié
G.S. avec AFP, Aurélien Fleurot et Pierre de Cossette , modifié à
Plusieurs interpellations ont eu lieu à Bondoufle, en lien avec les attentats de Paris.

Le père et le frère du terroriste Français de 30 ans identifié comme l’un des kamikazes du Bataclan ont été placés en garde à vue ce samedi par les enquêteurs.

Vérifications classiques. De source proche du dossier, il s’agit à ce stade de vérifications classiques concernant l’entourage du suspect mort dans l’explosion de sa ceinture d’explosifs samedi soir. Selon les informations d’Europe 1, les policiers perquisitionnaient samedi soir au domicile du frère du kamikaze, dans cette ville qui jouxte celle de Courcouronnes, où est né le jihadiste.

D'autres interpellations et perquisitions ont eu lieu dans son entourage familial dans l'Aube et l'Essonne, a précisé une autre source proche de l'enquête cité par l'AFP. Les opérations, menées par la sous-direction antiterroriste (SDAT) et les policiers de la force d'intervention du Raid, sont notamment en cours au domicile du père de ce Français de 29 ans à Romilly-sur-Seine (Aube) et à celui de son frère à Bondoufle (Essonne), ont expliqué ces sources. "Le frère du terroriste, âgé de 34 ans, s'est présenté à l'hôtel de police de Créteil avant d'être placé en garde à vue", ont expliqué ces sources à l'AFP. Son père a été également placé en garde à vue.

Il avait fait l'objet d'une fiche S. Ce kamikaze de la prise d'otage de la salle de spectacle parisienne du Bataclan, où 89 personnes ont été tuées, est né à Courcouronnes (Essonne) en banlieue parisienne. Il avait fait l'objet d'une fiche S pour radicalisation, a annoncé samedi le procureur de Paris François Molins. L'homme avait été condamné à huit reprises par la justice pour des délits de droit commun entre 2004 et 2010. "Il avait fait l'objet en 2010 d'une fiche S pour radicalisation mais n'avait jamais été impliqué dans un dossier de filière ou d'association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", avait-il indiqué, précisant qu'il n'avait jamais été incarcéré.

>> La nuit du 13 novembre sur twitter :