Attentat de la rue Copernic : Hassan Diab mis en examen

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Louis Hausalter avec AFP , modifié à
EXTRADITION - Arrivé samedi en France, Hassan Diab a été mis en examen.

Le principal suspect de l'attentat de la rue Copernic qui afait quatre morts en octobre 1980 à Paris, Hassan Diab, a été mis en examen samedi. 

Extradé par le Canada. La Cour suprême du Canada avait refusé jeudi de se saisir du dossier d'extradition d'Hassan Diab, principal suspect de l'attentat de la rue Copernic à Paris en 1980, ouvrant la voie à sa remise aux autorités françaises.

Un attentat qui a fait quatre morts. Hassan Diab est accusé par la justice française d'avoir acheté une moto et déposé des explosifs dans les sacoches, avant de l'abandonner aux abords de la synagogue de la rue Copernic à Paris le 3 octobre 1980 en début de soirée. L'attentat avait fait quatre morts et une quarantaine de blessés.

Dans des interviews accordées à la presse française en 2007,le Libano-Canadien, soupçonné d'avoir confectionné et posé la bombe placée dans la sacoche d'une moto peu avant la sortie de la synagogue de la rue Copernic, à Paris, le vendredi 3 octobre 1980, avait nié être la personne recherchée.Il disait être la victime d'une homonymie, son nom de famille étant très répandu au Liban.Chef présumé du commando ayant perpétré l'attentat, il a été identifié en 1999 grâce au fichier du Front populaire de libération de la Palestine-Opérations spéciales (FPLP-OS),auquel il aurait appartenu.

Les avocats d'Hassan Diab avaient annoncé au début du mois leur intention de porter l'affaire devant le plus haut tribunal canadien. Ce dernier a toutefois "rejeté sans dépens" (sans frais) jeudi matin cette demande, mettant un terme a une saga judiciaire qui dure depuis 2007.

Cet ancien professeur de sociologie à l'université d'Ottawa a été présenté au juge antiterroriste Marc Trevidic quelques heures après son arrivée en France en provenance du Canada, d'où il a été extradé. Un magistrat spécialisé devait encore se prononcer dans la journée sur son éventuel placement en détention provisoire.

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