Attaque au marteau à Chalon-sur-Saône : important dispositif pour retrouver l'agresseur

D'importants moyens policiers sont mobilisés.
D'importants moyens policiers sont mobilisés. © FRED TANNEAU / AFP
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avec AFP , modifié à
Une cinquantaine de policiers et une vingtaine de gendarmes sont mobilisés pour retrouver l'homme qui a agressé deux femmes et aurait crié "Allah Akbar".

Les recherches continuent pour retrouver l'homme "vêtu de noir" qui a agressé à coups de marteau deux femmes dans les rues de Chalon-sur-Saône et "aurait crié Allah Akbar". "La Police nationale, la Gendarmerie nationale et les services de renseignement ont été immédiatement mobilisés", a indiqué la préfecture, vendredi soir dans un communiqué, évoquant notamment "une cinquantaine de policiers et une vingtaine de gendarmes".

Enquête balbutiante. "Aucune piste n'est privilégiée quant au profil de l'auteur", a déclaré le procureur de la République de Chalon-sur-Saône, Damien Savarzeix, n'excluant ni une piste terroriste, ni une piste psychiatrique. "Le parquet antiterroriste a été informé et suit le dossier" mais aucune décision sur sa saisie n'a pour l'heure été prise, a-t-il ajouté.

Deux femmes légèrement blessées. Par chance, les deux victimes, âgées d'une cinquantaine d'années n'ont été que "légèrement blessées", mais restent "choquées". L'une d'elle a subi "cinq points de suture". La seconde victime, "frappée à l'arrière de la tête", en a reçu "quatre et s'est vu attribuer une incapacité temporaire de travail de cinq jours", selon la préfecture. Toutes deux ont porté plainte. Le procureur a diligenté une enquête pour tentative d'homicide, confiée conjointement à la direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) et la circonscription de sécurité publique de Chalon-sur-Saône.

Importants moyens de recherche. Un hélicoptère de la gendarmerie a effectué des rondes une partie de l'après-midi au-dessus de cette ville de près de 45.000 habitants pour tenter de retrouver l'agresseur. Policiers et gendarmes poursuivaient les investigations et des agents étaient déployés dans la soirée pour sécuriser la ville. Dans son communiqué la préfecture demandait toutefois à la population de "ne pas diffuser sur les réseaux sociaux des informations sur l'action et le positionnement des forces de l'ordre".