Arrestation de deux Français soupçonnés de vouloir rejoindre Daech

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B.B avec AFP , modifié à
Les arrestations ont eu lieu lors d'un raid tôt samedi matin de la police antiterroriste turque.

Après des mois de pression de la part de ses alliés de l'Otan, Ankara a renforcé depuis un an les contrôles à ses frontières pour traquer les nombreux apprentis djihadistes, notamment européens, qui rejoignent le groupe Etat islamique (EI) en Syrie. Cela commence à porter ses fruits. Samedi, deux ressortissants français et cinq indonésiens, soupçonnés de se préparer à aller combattre dans les rangs de l’EI, ont été arrêtés par la police turque dans le sud du pays, a rapporté l'agence progouvernementale Anatolie.

Deux enfants les accompagnaient. Les arrestations ont eu lieu lors d'un raid tôt samedi matin de la police antiterroriste dans un hôtel de la province d'Adana et les suspects devaient être expulsés dans la journée, selon Anatolie. Deux enfants, dont un handicapé, les accompagnaient, a rapporté l'agence turque, sans donner plus d'informations. Les deux Français interpellés sont d'origine tunisienne, a ajouté Anatolie.

Des interpellations en série. La police turque mène une vague d'arrestations visant notamment les milieux djihadistes à l'approche du sommet des dirigeants du G20 prévu le week-end prochain à Antalya (sud). Vingt suspects, dont deux Russes, ont été arrêtés vendredi dans cette région. Le même jour, la police turque avait aussi intercepté à l'aéroport d'Istanbul une quarantaine de personnes en provenance du Maroc, soupçonnées elles aussi de vouloir rejoindre l'EI et qui ont été expulsées dans la foulée.