Alexia, l'adolescente disparue à Oléron, serait morte par asphyxie

La jeune femme avait été retrouvé caché dans un trou près de son lieu de disparition sur l'Ile d'Oléron.
La jeune femme avait été retrouvé caché dans un trou près de son lieu de disparition sur l'Ile d'Oléron. © XAVIER LEOTY / AFP
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avec AFP , modifié à
Le corps de l'adolescente avait été retrouvé le 10 mars dans un trou d'eau dans le sud de l'île d'Oléron.

C'est l'hypothèse la plus probable. Mardi, les médecins-légistes qui ont examiné le corps d'Alexia, une lycéenne de 15 ans disparue le 1er février, dont le corps a été retrouvé jeudi sur l'Ile d'Oléron, ont indiqué que la mort par asphyxie était l'hypothèse privilégiée. La jeune femme avait été retrouvée caché dans un trou près de son lieu de disparition sur l’Île d'Oléron. Le Parquet de La Rochelle a toutefois souligné que "les analyses anatomo-pathologiques indispensables pour connaître les causes de la mort de la jeune Alexia Silva Costa sont toujours en cours" et "donc encore inconnues en l'état actuel d'avancement des expertises".

Le cadavre soigneusement dissimulé.Le corps de l'adolescente avait été retrouvé le 10 mars dans un trou d'eau, dans un parc forestier de la commune de Saint-Trojan-Les-Bains lors d'un nouveau ratissage mené par les gendarmes mobiles dans le sud de l'île, où la jeune fille avait disparu le 1er février. Le cadavre était dissimulé "avec beaucoup de soins, sous des végétaux, rendant ainsi sa découverte particulièrement difficile", avait indiqué le Parquet au lendemain de la découverte.

Pas de violences sexuelles. Une autopsie pratiquée vendredi à l'Institut médico-légal de Poitiers a permis de constater, selon des conclusions provisoires, que "le corps ne semble pas avoir subi de violences sexuelles". Alexia Silva Costa avait été vue pour la dernière fois alors qu'elle quittait le Centre expérimental pédagogique maritime en Oléron, établissement où elle était scolarisée en seconde. Les recherches, dans les jours suivants, avaient notamment mobilisé une quarantaine de gendarmes, une centaine d'élèves-gendarmes, quelque 200 habitants de l'île, un hélicoptère et des maîtres-chiens.