Affaire Troadec : l'emploi du temps du suspect avant le drame se précise

La semaine du 16 février, Hubert Caouissin avait posé des vacances.
La semaine du 16 février, Hubert Caouissin avait posé des vacances. © JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP
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Rémi Botsarron , modifié à
Le présumé assassin de la famille Troadec avait pris des jours de congés les jours précédents le quadruple homicide. 
INFO EUROPE 1

Alors que les recherches ont repris mercredi matin au domicile du suspect, l'emploi du temps de ce dernier avant le meurtre se précise. Qu'était venu faire Hubert Caouissin, le présumé assassin de la famille Troadec, dans les jours précédents l'homicide de Pascal, son beau-frère, de l'épouse de ce dernier Brigitte, et de leurs enfants Sébastien et Charlotte, dans leur maison d'Orvault ? 

Des vacances peu avant le drame. La semaine du 16 février, Hubert Caouissin avait posé des vacances, seulement quelques semaines après avoir repris son travail d'ingénieur à l'arsenal de Brest, après trois ans d'inactivité liée à un burn out. Un temps pendant lequel Hubert Caouissin aurait nourri une rancœur envers sa belle-famille : il suspectait Pascal d'avoir touché des lingots d'or après la mort de son père, contrairement à Hubert et à son épouse, la sœur de Pascal.

Avant même le soir du drame, il se serait déjà approché de leur maison d'Orvault une fois, avec l'intention d'espionner la famille Troadec. Il aurait même failli se faire surprendre par l'un des membres de la famille, qui sortait du pavillon.

Récupérer une clé. Mais le 16 février, il va plus loin. Il pénètre dans la maison pour, dit-il, récupérer une clé et en faire un double, afin de revenir plus tard, en l'absence des Troadec. Le bruit réveille Pascal et Brigitte, qui descendent l'escalier avec, dans les mains, un pied de biche. Une altercation éclate entre les deux hommes et Hubert Caouissin parvient à s'emparer du pied de biche pour tuer les parents, puis les deux enfants.

Deux à trois jours pour cacher les corps. Il aurait ensuite tenté de faire disparaître les corps pendant deux à trois jours. Il affirme les avoir démembré, brûlé puis dispersé, avant de reprendre le travail, le lundi, presque comme si de rien n'était. Aujourd'hui, certains de ses collègues se disent choqués. Une cellule psychologique a été ouverte pour les salariés pour l'arsenal.