L'INFO.Depuis la fin de la double prise d'otage à Paris et en Ile-de-France, les Français ne jurent plus que par eux. Après trois jours d'angoisse, les hommes du Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) et du Raid - l'unité d'élite de la police nationale-, ont tué vendredi les frères Kouachi et Amedy Coulibaly, responsables présumées de la tuerie de Charlie Hebdo et de la fusillade de Montrouge. Sur son compte Twitter, le GIGN a voulu faire partager cette journée bien particulière, en vidéo et en photos.
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Il est 17 heures quand les frères Kouachi, se sachant certainement complètement encerclés par les forces de l'ordre, décident de sortir du bâtiment dans lequel ils étaient retranchés depuis des heures. Et le GIGN n'a pas mis bien longtemps à réagir.
17h00 – Top action – Le #GIGN réagit aux tirs des terroristes sortis du bâtiment et déclenchent l'assaut pic.twitter.com/gOX9lrVwBX— GendarmerieNationale (@Gendarmerie) 9 Janvier 2015
L'assaut se prépare. Les équipes du #GIGN sont positionnées aux abords immédiats de l'imprimerie pic.twitter.com/AEmHayMr2s— GendarmerieNationale (@Gendarmerie) 9 Janvier 2015
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Dans une vidéo de 47 secondes, on voit et on entend ensuite le déroulé de l'opération, qui s'est terminée parfaitement pour le GIGN, qui ne déplore qu'un léger blessé dans ses rangs.
L'otage est quant à lui complètement indemne. Lilian, employé de l'imprimerie de Dammartin-en-Goële, n'avait en fait pas "été repéré" par les auteurs de l'attentat contre Charlie Hebdo. "Dès l'arrivée des deux suspects, vers 09h30, l'employé de 26 ans, Lilian, s'est réfugié au premier étage de l'imprimerie et n'a jamais vu les deux frères. C'était un otage par destination", a expliqué une source proche de l'enquête
Le #GIGN libère sain et sauf l'homme caché depuis le début dans l'imprimerie. Fin de l'assaut. pic.twitter.com/7OTgqO2VcE— GendarmerieNationale (@Gendarmerie) 9 Janvier 2015
Discret, l'otage a même "pu donner par SMS des éléments tactiques, comme sa position à l'intérieur des locaux, à la cellule négociation" du GIGN. Ce contact "a permis de le rassurer et de lui donner la conduite à tenir pour le plan d'assaut", a expliqué la source.