Une fusillade en Seine-et-Marne

Un des policiers a été blessé à l'avant-bras. Il doit être opéré mardi après-midi.
Un des policiers a été blessé à l'avant-bras. Il doit être opéré mardi après-midi. © REUTERS
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Charles Carrasco , modifié à
L'homme armé a été tué. Un policier a également été blessé à Pontault-Combault.

Il s'agirait d'une expédition punitive selon les premiers éléments de l'enquête. Dans la nuit de lundi à mardi, un homme a ouvert le feu sur des policiers qui ont riposté et l'ont abattu. La fusillade s'est déroulée à Pontault-Combault, en Seine-et-Marne. Un policier a été blessé mais ses jours ne sont pas en danger.

Vers 1 heure du matin, cet homme de 42 ans est entré dans une violente colère quand il s'est rendu compte de dégradations sur son véhicule. Il était sans doute en état d'ébriété au moment des faits, indique une source policière.

Accompagné du petit ami de sa fille âgé de 20 ans, il est alors descendu de chez lui avec un fusil de chasse de calibre 12 en mains. Il aurait commencé à tirer. "J'ai entendu 4 ou 5 coups de feu, ça paraissait tellement proche que je croyais que c'était dans le hall de l'immeuble, j'ai eu très peur", a témoigné Marcele Stiman Ben Mahfaud, 82 ans, qui vit seule dans ce quartier "calme et sans problèmes".

Le tireur touché à la gorge

Les policiers, alertés par des voisins, sont arrivés sur place, square Robert-Cassart à Pontault-Combault, une petite cité tranquille située au milieu d'un quartier pavillonnaire.

Au moment de l'interpellation du plus jeune des deux hommes qui était non armé, ils ont alors essuyé les tirs du plus âgé. Un des policiers a été blessé à l'avant-bras. Il doit être opéré mardi après-midi. Quand les fonctionnaires ont riposté "en état de légitime défense", le tireur a été touché à la gorge. Il a succombé des suites de ses blessures vers 2 heures du matin.

Selon nos informations, ce n'était pas la première fois que cet agent de la ville de Pontault-Combault faisait usage de son arme. "Ça fait plusieurs fois que cela arrive. Ça nous réveillait la nuit. Ce n'était jamais la journée. On ne se levait pas. C'était par intermittence. On entendait trois ou quatre (coups de feu) puis deux heures après, encore un peu. On se disait que ça finirait mal", témoigne sur Europe 1, Martine, une habitante du quartier.

Ils sont connus des services de police

Comme son petit ami, la fille de l'homme décédé a également été placée en garde à vue, soupçonnée d'avoir donné à son père des indications sur la position des policiers depuis le balcon du logement familial.

Son père, comme son petit ami, sont connus des services de police pour des faits de petite délinquance. L'enquête a été confiée à la direction régionale de la police judiciaire (DRPJ) de Versailles.