Christian Estrosi a condamné jeudi dans un communiqué la séquestration de quatre dirigeants de l'entreprise Akers depuis mercredi matin à Fraisses (Loire). Pour le ministre de l'Industrie, "rien ne peut justifier des comportements aussi irresponsables, qui remettent en cause les avancées obtenues pour les salariés dans le cadre de la table ronde organisée à Bercy". Et de prévenir: "Il ne saurait d'ailleurs y avoir de poursuite du dialogue tant que les dirigeants n'auront pas recouvré leur entière liberté d'action". La fermeture de l'entreprise métallurgique a été annoncée le 3 novembre entrainant la suppression de 117 emplois.