Pompiers : les autorités mises en cause

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avec AFP

L'avocat de deux pompiers ayant porté plainte pour viol et violences lors d'un bizutage au sein de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) a mis en cause samedi les autorités militaires, qui selon lui n'ont "rien fait" pour empêcher de tels "agissements".

Me Nicolas Cellupica, qui avait appelé vendredi d'éventuelles autres victimes à "briser la loi du silence", s'est réjoui que "d'ores et déjà, certains pompiers à la retraite ou en service se soient manifestés pour apporter tout leur soutien à ces deux jeunes sapeurs-pompiers".

Selon lui, cela veut dire "que ces agissements, ces bizutages, ces barbaries existent depuis des années mais qu'elles sont tues, elles sont passées sous silence y compris jusqu'au plus haut niveau de la hiérarchie".

"En conséquence, les deux victimes, à côté du volet pénal, ont décidé d'engager la responsabilité des autorités militaires qui n'ont rien fait, qui n'ont pas agi pour empêcher de tels agissements honteux", a ajouté Me Cellupica, dans une déclaration à la presse devant le Palais de Justice de Paris.

Il n'a pas apporté davantage de précisions sur la procédure qu'il compte engager.