Neyret dément avoir vendu des fiches

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avec AFP

L'ex-N.2 de la police judiciaire lyonnaise Michel Neyret, s'il reconnaît avoir bénéficié de "faveurs", récuse avec force le soupçon d'avoir reçu de l'argent en échange de services au milieu, notamment des fiches de police, a indiqué samedi son avocat Me Yves Sauvayre.

L'hebdomadaire Paris-Match affirme sur son site internet que certaines de ces fiches, évoquées dans un récent rapport d'enquête de l'IGS, "la police des polices", ont pu être monnayées jusqu'à 50.000 euros pièce.

Si le rapport évoque une centaine de fiches de la police judiciaire, du fichier Stic, ainsi que sept d'Interpol, qui ont été "sorties" par Michel Neyret, il ne fait pas état pour l'heure de preuves concernant des versements d'espèces dont aurait bénéficié, en échange, le policier.  "Que des fiches puissent avoir été monnayées 50.000 euros, je le démens avec force. On a toujours contesté qu'un quelconque service puisse avoir été monnayé contre des espèces sonnantes et trébuchantes", a déclaré Me Sauvayre.