Mulhouse : ils dénoncent un "déni de justice"

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avec AFP

L'acquittement d'un homme ayant reconnu avoir tué et dépecé le corps d'un "ami" le 4 mars 2008 à Kemps ne laisse pas indifférent. Quelque 250 personnes se sont rassemblées samedi à Mulhouse (Haut-Rhin) pour dénoncer un "déni de justice".

L'accusé, âgé de 27 ans était poursuivi pour avoir tué Walid Essolh, 23 ans, de plusieurs coups de couteau. Victime de violences et de racket de la part de son ami depuis plusieurs années, il a expliqué avoir agi en légitime défense, Walid Essolh s'étant le premier emparé du couteau. Il a ensuite tenté de brûler le corps, avant de le découper avec l'aide de sa mère et de disperser les restes en Suisse. Il a avoué son geste à la gendarmerie après avoir été menacé par le frère de la victime, selon son avocate, Me Jocelyne Klopfenstein.

Malgré les aveux de l'accusé, l'avocat général Régis Seille avait requis l'acquittement de l'accusé, portant à son crédit la légitime défense. Suivi par les jurés de la cour d'assises, il n'a logiquement pas fait appel de la relaxe qui est donc devenue définitive. La mère avait aussi été blanchie de toute accusation.