Les routiers français inquiets

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avec AFP

La principale fédération française patronale du secteur routier, la FNTR, s'est inquiétée jeudi de l'ouverture du marché français du transport de marchandises aux entreprises roumaines et bulgares le 1er janvier, conformément au droit européen. A compter de l'année prochaine, les routiers roumains et bulgares pourront transporter des marchandises d'un point à l'autre à l'intérieur de l'Hexagone, comme c'est déjà le cas depuis 2010 pour d'autres entreprises européennes, ce qui s'appelle le cabotage.

Ils seront autorisés, après un trajet international à destination de la France, à effectuer au maximum trois opérations de cabotage, dans un délai maximum de sept jours. Pour la FNTR, "l'arrivée des transporteurs roumains et bulgares sur le marché français générera de nouvelles tensions concurrentielles en raison de coûts sociaux et fiscaux très différents", généralement très inférieurs à ceux pratiqués en France. Pour faire face à cette concurrence, la FNTR demande "de restaurer la compétitivité des entreprises de transport routier, notamment en réduisant le déficit de compétitivité avec les voisins directs comme l'Allemagne (...) et par un allègement du coût du travail".