La famille d'Agnès "va très mal"

Lors de l'enterrement à Nantes de la famille Dupont de Ligonnès
Lors de l'enterrement à Nantes de la famille Dupont de Ligonnès © MAX PPP
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avec AFP , modifié à
Une messe a été donnée pour les Dupont de Ligonnès, samedi à Noyers-sur-Serein.

Le dernier hommage à Agnès Dupont de Ligonnès et ses quatre enfants, retrouvés assassinés il y a une semaine à Nantes, a débuté samedi matin à Noyers-sur-Serein, dans l'Yonne, avec une messe qui sera suivie du dépôt de leurs cendres au cimetière.

La cérémonie a eu lieu en l'église Notre-Dame de ce village de 700 habitants situé au sud-est d'Auxerre, berceau familial de la mère, en présence d'environ 200 amis de la famille, camarades de classe des enfants et habitants de la région.

Dernier hommage

Les urnes contenant leurs cendres seront ensuite amenées à pied jusqu'au cimetière, aux abords de la cité médiévale, et déposées dans le caveau familial.

"La famille va très mal, elle est dans une tristesse qui est à la hauteur de l'horreur qu'on vit. On ne comprend pas, on est tous complètement abrutis", a confié Etienne Hodanger, l'un des trois frères de la mère de famille, en début de matinée. Il a souhaité que "cette journée finale" se passe "le mieux possible", à l'image des obsèques qui ont eu lieu jeudi à Nantes.

Vingt-huit gendarmes ont été déployés dans le village et un périmètre de sécurité a été mis en place autour de l'église, ceinturée de barrières, et du cimetière pour faire respecter l'intimité de la famille.

De nouvelles investigations pour retrouver le père

Les corps d'Agnès Dupont de Ligonnès, 48 ans, et de ses enfants, Arthur, Thomas, Anne et Benoît, âgés de 13 à 20 ans, ont été découverts le 22 avril, entourés de toile de jute et de chaux, sous la terrasse de leur domicile à Nantes.

Le père de famille, Xavier, 50 ans, n'a donné aucun signe de vie et fait l'objet d'un mandat de recherche international. Il a été vu pour la dernière fois à Roquebrune-sur-Argens (Var) le 15 avril, dans un hôtel où il a passé la nuit. Depuis, les enquêteurs ne sont pas parvenus à le localiser.

"Je le connais très bien, depuis des années", a expliqué Etienne Hodanger, pour qui personne ne "pouvait se douter de quoi que ce soit". De nouvelles investigations menées vendredi à Roquebrune-sur-Argens par 130 hommes, appuyés par un hélicoptère et des chiens, se sont avérées infructueuses.