Les enquêteurs ne connaissent d’elle que son nom, Claudia, et sa ville, Hanovre, en Allemagne. Des éléments un peu minces pour pouvoir retrouver cet amour de jeunesse de Xavier Dupont de Ligonnès, rapporte Le Parisien. Car celui-ci pourrait bien l’avoir contactée en avril avant de tuer son épouse et ses quatre enfants et de s’évaporer dans la nature. D’autres ex-compagnes ont en effet été contactées par lui peu avant le drame.
Le témoignage de cette Allemande d’une cinquantaine d’années pourrait donc s’avérer crucial pour faire avancer une enquête qui patine. D’autant plus que les enquêteurs n’excluent pas la piste d’une fuite à l’étranger, selon le quotidien.
L’existence de cette femme a été révélée au fil des auditions de proches du tueur présumé. Ils se seraient rencontrés dans les années 1980, alors que Xavier Dupont de Ligonnès était provisoirement séparé de sa future épouse, Agnès. Fou amoureux de Claudia, il aurait songé à l’épouser mais aurait renoncé car elle était protestante et lui catholique, a confié un proche de la famille au Parisien.
Il allait parfois la voir à Hanovre
Ils sont cependant restés en contact et Xavier Dupont de Ligonnès "allait parfois la voir à Hanovre, sans Agnès ni les enfants". Le nom de famille de la femme demeure un mystère et les proches du meurtrier présumé se montrent peu diserts sur la question. Etant donné le peu d’éléments sur cette femme, aucun enquêteur ne s’est pour le moment rendu à Hanovre pour effectuer des recherches.
Les policiers s’intéressent par ailleurs de très près aux étranges contacts pris par Xavier Dupont de Ligonnès avec au moins quatre de ses ex-compagnes et amies, peu avant la date présumée des meurtres. Les enquêteurs pensent que le meurtrier présumé était à la recherche d’une aide financière ou matérielle pour sa cavale.