Hold-up à Cannes : les auteurs en prison

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avec AFP

Les quatre auteurs d'un hold-up violent qui avait coûté la vie à un bijoutier de Cannes le 26 novembre, sont sous les verrous, a annoncé vendredi le procureur de la République à Grasse, Jean-Michel Cailliau. Un quatrième malfaiteur présumé, interpellé mardi et qui a avoué avoir brisé les vitrines à l'intérieur de la bijouterie, a été écroué jeudi soir. L'homme a été mis en examen pour "vols avec violences ayant entraîné la mort" et "association de malfaiteurs". Dimanche, le tireur -un père de famille de Cannes de 37 ans qui a avoué un coup de feu "accidentel"- ainsi que deux de ses complices présumés avaient déjà été mis en examen sous les mêmes chefs. Restait à interpeller le quatrième complice.

Les quatre voleurs, âgés de 23 à 41 ans, encourent des peines de réclusion à perpétuité. Un autre homme avait également été écroué dimanche pour détention d'armes et de munitions, mais son lien avec le méfait n'est pas encore clairement établi. Les armes ayant servi au vol, dont un pistolet automatique, un fusil à pompe et une réplique de M-16, ainsi que des casques de moto ou des présentoirs de la bijouterie, avaient été retrouvés dans la région au cours d'une enquête minutieuse dirigée par la police judiciaire de Nice, en étroite collaboration avec le parquet de Grasse et la gendarmerie.

Le bijoutier âgé de 42 ans, Thierry Unik, avait été tué le 26 novembre d'une balle dans la tête juste après l'irruption dans sa boutique de trois voleurs cagoulés et munis de casques moto, un quatrième complice restant à l'extérieur de la bijouterie. Les bandits avaient ensuite pris la fuite avec des bijoux sur un scooter et une moto. Le drame avait suscité une immense émotion dans la population de ce quartier populaire de Cannes.