Il y a deux mois, face à la déferlante de violence qui secoue la cité phocéenne, elle réclamait l'intervention de l'armée à Marseille. Au lendemain d'un nouveau règlement de comptes sur fond de trafic de drogue jeudi, Samia Ghali, sénatrice des Bouches-du-Rhône et maire du 8e secteur de Marseille, est revenue sur la situation au micro d'Europe 1.
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Alors que 120 policiers arrivent vendredi en renfort à Marseille dans le cadre du plan global promis le 6 septembre par le gouvernement, la sénatrice socialiste a déclaré espérer "vivement des changements". "L'avenir nous dira si ces effectifs policiers sont suffisants", a-t-elle commenté, estimant que "la situation est tellement dramatique, tellement importante et tellement ancrée, qu'il va falloir du temps pour arriver à aplanir tout ça".
Samia Ghali a également déclaré qu'elle faisait confiance au gouvernement sur la question : "je fais confiance au ministre de l'Intérieur qui me l'a demandé, en me disant qu'il arriverait au bout de tout cela. Mais je sais que ça va être difficile et compliqué." Pour la sénatrice, "il est clair qu'il faudra mettre tous les moyens, sans hésitation, pour arriver à enrayer cette violence qui déferle dans cette ville".