Le crash de l'A320 de la >%20Germanwings : une compagnie à la réputation de "sérieux"" >compagnie Germanwings est le deuxième crash d'un avion d'une compagnie aérienne low-cost qui survient en Europe. L'Airbus A320 effectuait la liaison Barcelone-Dusseldorf lorsqu'il s'est écrasé mardi matin, comme l'a révélé Europe 1. 144 passagers et 6 membres d'équipage sont morts dans la catastrophe. Le premier accident mortel sur un vol à bas-coût était survenu en 2005 au sein de la compagnie chypriote Helios.
Une filiale de la Lufthansa. La compagnie Germanwings assure la majorité des vols intra-européens de la Lufthansa, géant européen du transport aérien.
Une bonne réputation en matière de "sécurité". La compagnie a la réputation d'être une compagnie "sérieuse", selon tous les spécialistes de l'aéronautique interrogés par Europe 1. La compagnie est également bien évaluée en matière de sécurité. Le site airlineratings lui attribue ainsi la note maximale (7/7) dans ce domaine. Le site securvol qui s'est assigné pour mission de délivrer "une information fiable et indépendante sur la sécurité des compagnies aériennes" lui attribue, pour sa part, un "B" (sur une échelle de A à E) soit un "niveau correct" ce qui est la même évaluation qu'Air France.
Quid de l'avion ? L'avion qui s'est crashé mardi matin avait effectué son premier vol le 29 novembre 1990. L'appareil volait donc depuis 25 ans, ce qui n'est pas exceptionnel pour un Airbus. Était-il bien entretenu ? La Lufthansa est "une des meilleures compagnies d'Europe pour l'entretien de sa flotte", a expliqué sur Europe 1 Jean Serrat, ancien commandant de bord. L'appareil avait subi une grosse révision à l'été 2013, a précisé la compagnie.
Et l'équipage ? Le commandant de bord avait plus de 6.000 heures de vol et il volait pour la Lufthansa depuis 10 ans, a déclaré mardi la compagnie allemande.
En 2005, 121 morts dans un crash en Grèce. Le premier crash d'avion au sein d'une compagnie à bas coûts était survenu en 2005. Un Boeing 737 de la compagnie Helios, avec 121 personnes à son bord, s'était écrasé en Grèce, ne laissant aucun survivant. Le rapport d'enquête avait pointé du doigt un enchaînement d'erreurs humaines, les deux pilotes n'ayant pas pressurisé l'intérieur de l'avion avant le décollage. Manquant d'oxygène, l'ensemble des passagers avaient perdu connaissance une fois en altitude. L'avion, en pilotage automatique et à court de carburant, avait fini par s'écraser près d'Athènes.
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