La presse britannique s'est retrouvée au banc des accusés cette semaine devant la commission d'enquête sur le scandale des écoutes, clouée au pilori par des stars et des victimes qui ont défilé pour dénoncer les basses oeuvres de tabloïdes prêts à tout pour un scoop. "Mafia", "professionnels de l'intrusion dans la vie privée", comportement "écoeurant": conviées pour la première fois à raconter leur expérience en direct à la télévision, ces personnalités, toutes volontaires, n'ont pas eu de mots assez durs à l'encontre des journaux populaires.
Un déballage qui porte un nouveau coup au crédit d'une presse dont la toute puissance a été remise en question par la révélation cet été des errements du News of the World (NotW), ex-tabloïde du groupe Murdoch accusé d'avoir écouté quelque 5.800 personnes au début des années 2000.