Foule aux obsèques d'Agnès

Agnès tuée il y a une semaine par un lycéen dans un internat de Haute-Loire
Agnès tuée il y a une semaine par un lycéen dans un internat de Haute-Loire © MAXPPP
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avec AFP , modifié à
Les obsèques de l'adolescente se tiennent le jour où elle aurait fêté son 14e anniversaire.

Plusieurs centaines de personnes, dont de nombreux adolescents portant une rose blanche à la main, assistaient samedi à Paris aux obsèques de la jeune Agnès tuée il y a une semaine par un lycéen dans un internat de Haute-Loire, a constaté une journaliste de l'AFP. Les obsèques de l'adolescente se tiennent le jour où elle aurait fêté son 14e anniversaire, selon sa famille, qui a souhaité que la cérémonie en l'église Notre-Dame du Perpétuel-Secours (XIe arrondissement de Paris) se déroule dans la plus stricte intimité.

Un membre de la famille avait prévenu cette semaine que seuls seraient accueillis "les ami(e)s d'Agnès, des parents et des professeurs et ceux et celles qui souhaitent se recueillir autour de nous".
Journalistes et photographes étaient tenus à l'écart de l'église située en face du cimetière du Père-Lachaise, mais ils ont pu assister à l'arrivée vers 14H30 du père d'Agnès, Frédéric Marin, l'air très affecté et tenant sa femme par le bras. Agnès "était super joyeuse, active, vivante. Quand j'ai appris ça, j'étais révolté, je ne pensais pas que ces choses pouvaient arriver. Pour moi la justice n'a pas fait son travail", a témoigné auprès de l'AFP l'un de ses camarades, Samy, âgé de 16 ans.

La jeune Agnès, qui était interne dans un collège-lycée du Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire), a été tuée et violée la semaine dernière par un lycéen de 17 ans, déjà poursuivi pour un viol en 2010. Ce drame a soulevé un vif émoi. Le gouvernement a présenté mercredi en conseil des ministres un projet de loi sur l'exécution des peines comprenant de nouvelles mesures contre la récidive, notamment pour les délinquants sexuels, qu'ils soient majeurs ou mineurs.