Des pervenches taxées de non-assistance

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Europe1.fr (avec AFP) , modifié à
Les adjointes de sécurité n’auraient pas porté secours à une femme, qui venait de tomber.

Si les faits sont avérés, elles risquent jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende. Deux adjointes de sécurité d'Angers ont été entendues par la police après la mort d'une femme de 78 ans, lundi, dans le centre-ville, révèle le quotidien Ouest-France.

Les "pervenches" sont accusées par le mari de la victime de non assistance à personne en danger. "Elles n'ont pas appelé les pompiers ni tenté de faire quoi que ce soit pour la sauver. Elles avaient disparu avant l'arrivée des pompiers. Ma femme est morte dans mes bras", a raconté André Héry au quotidien régional.

Une enquête en cours

Selon André Héry, elles n’auraient pas porté secours à sa femme qui avait fait une chute sous leurs yeux avant de mourir. Juste avant le drame, elles avaient eu un échange verbal avec l’époux de la victime, à qui elles demandaient de déplacer sa voiture stationnée sur un emplacement interdit.

Une enquête interne est en cours au sein de la police municipale et les deux femmes ont dû s'expliquer devant la police nationale. La ville, parle, elle, d'une situation "mal analysée" par ces agents assermentés en uniforme. "Elles n'étaient pas équipées de radio pour appeler. Elles ont crû à un malaise" a assuré Jean-Pierre Chauvelon, adjoint chargé de la Sécurité à la ville d'Angers.