Aix : ouverture du procès Mariani

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avec AFP

Le procès d'un racket exercé aux dépens d'établissements de nuit du sud de la France, qu'aurait organisé depuis la prison où il est détenu Jacques Mariani, fils d'une figure décédée du banditisme corse, s'est ouvert lundi à Marseille. Dix personnes - un des mis en examen ayant finalement bénéficié d'un non-lieu - comparaissent devant la 6e chambre du tribunal correctionnel, présidée par Christine Mée, pour des faits, selon les cas, de travail dissimulé, d'abus de biens sociaux, d'emploi fictif, de détournement ou d'extorsion de fonds selon les cas.

D'ex-dirigeants, de fait ou de droit, de boîtes de nuit et d'un restaurant d'Aix-en-Provence, ainsi que d'une discothèque d'Oraison dans les Alpes-de-Haute-Provence, sont jugés aux côtés de Jacques Mariani, son épouse Stéphanie Luciani et des proches du fils de Francis Mariani. Jacques Mariani est le seul à comparaître détenu, purgeant une peine de 15 ans de réclusion criminelle pour sa condamnation en 2008 pour l'assassinat d'un nationaliste corse. Il est libérable en 2016 de la maison d'arrêt de Saint-Maur (Indre), d'où il aurait organisé le racket incriminé.