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SAISON 2015 - 2016, modifié à

Chaque matin, Pierre de Vilno fait le point sur les dernières innovations automobiles.

La Mini Cabriolet a vu le jour dès les années 60 avec les premières transformations, il y a même eu la Mini Moke dont parle Jacques Dutronc, cette voiture de plage type Méhari. Mais là, depuis la nouvelle Mini façon BMW, on est dans le très haut de gamme.

Commençons par un chiffre, le prix. Cette Mini Cab, dernier modèle, version Cooper S avec une finition intermédiaire et quelques options, est affichée à plus de 37.000 euros. Ce qui vous donne en fait assez vite le profil des acheteurs de ce genre de jouet, une clientèle plutôt féminine et plutôt aisée.

Techniquement, cette auto donne quoi ?

Elle partage le châssis d’autres BMW à traction avant comme par exemple le X1 ou l’Active Tourer. On est donc sur un train avant qui reçoit un moteur puissant et il faut savoir contrôler cette petite bête. On a assez vite l’effet "tout dans le volant" en cas de grosse accélération. Sous le capot, on retrouve le moteur "Prince", issu de la collaboration entre PSA et BMW qui équipe des modèles aussi nombreux et différents des gammes Peugeot, Citroen, DS, Mini et BMW. 192 chevaux pour ce 1,6 litre suralimenté qui est joueur, efficace mais également peu gourmand... Au volant, on a toujours l’impression d’être dans un kart si on met le mode sport, surtout qu’ainsi vous avez droit au retour d’échappement. Ça fait très bolide british des sixties.

Quel est votre sentiment ?

Un regret, c’est que cette voiture s’est beaucoup trop embourgeoisée. Lorsque la Mini fut ressuscitée dans les années 2000, on a tous applaudi, aussi bien l’idée que le rendu furent bons. Mais au fil du temps, cette prétendue citadine a grandi, grossi et s’est allongée. Aujourd’hui, on est à 3,82 mètres 82 contre 3,05 mètres à l’origine en 1959.

Après ça reste un très bel objet notamment avec l'Union Jack qui s’intègre partout sur les rétroviseurs intérieur et extérieurs, et même sur le haut de la capote.

Et Madame ?

Madame n’était pas là mais mon fils de trois ans a tellement aimé qu’il me demande tous les jours où elle est. Il est même allé lui faire un câlin après notre essai, ce que j’ai trouvé totalement surréaliste.