Attention aux arnaques pour le Black Friday, une école de vélo et une menace de grève des bénévoles sur les Jeux olympiques

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Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.

 

Pressing Alexandre Le Mer

On reparle des préparatifs des Jeux olympiques de Paris ce matin dans la presse.

Et c’est un nuage sombre qui monte sur ces JO si l’on en croit l’Opinion. Le journal nous parle de ces faux bénévoles qui prévoient de faire grève à la dernière minute pour perturber les Jeux.

Plus de 300.000 personnes se sont portées candidates pour devenir bénévoles pendant les Jeux olympiques. Même pour un job gratuit, il y a du monde. C’est d’ailleurs beaucoup plus qu’il n’en faut. Puisqu’au final, les heureux élus ne seront que 45.000. Mais sur ces 45.000, il y a un risque qu’une partie ne soit pas à son poste le jour venu.

Mais pourquoi faire grève quand on n’est pas payé ?

C’est une opération lancée par plusieurs collectifs pour dénoncer ce bénévolat à grande échelle, qu’elles considèrent comme du travail dissimulé. L’idée c’est donc de postuler comme bénévole, de faire semblant d’être motivé jusqu’au bout, de bien suivre les formations et hop, de faire faux bond pour désorganiser les JO au tout dernier moment. Ou alors de faire une grève du zèle, en travaillant très lentement.

Qu’est-ce qu’ils espèrent y gagner ?

Rien si vous considérez en effet qu’ils ne sont de toute façon pas payer. Mais pour ces collectifs, c’est justement profiter de cet événement mondialement regardé pour dire: comment un méga-événement aussi lucratif peut-il reposer sur tant de bénévoles? Pour certains d’entre eux il y a des fiches de poste, des supérieurs hiérarchiques, comme pour des salariés, mais sans salaire.

Ce serait la ligne rouge. En droit, à partir du moment où il y a subordination, on ne peut être que dans le cadre d’un contrat salarié.

Côté organisation, on est serein. Tout a été verrouillé y compris avec le conseil d’État pour savoir ce qui relève du travail rémunéré ou du bénévolat. Reste à voir quelle sera l’ampleur de cet appel à la grève surprise des bénévoles, le jour J des JO.

Pressing Ombline Roche

Apprendre à faire du vélo, à tenir en équilibre sur la selle c’est une chose mais savoir faire du vélo en toute sécurité, en ville notamment, c’en est une autre !

C’est pour cette raison que la ville de Grenoble s’est dotée de la première école de vélo municipale de France ! C’est Aujourd’hui en France qui la présente ce matin. Une idée de la mairie écologiste qui rappelle que Grenoble est en tête du baromètre des villes cyclables de France. 12% de ses administrés utilisent le vélo pour se déplacer.

Qu’est-ce qu’on apprend alors ?

À pédaler bien sûr, à s’assurer que son vélo est en état de circuler (des freins qui fonctionnent, des pneus bien gonflés) mais aussi à cohabiter avec les voitures, les piétons et les autres cyclistes (tendre la main pour prévenir qu’on tourne, qu’on se décale).

On ne devrait pas apprendre tout ça à l’école ?

C’est effectivement ce que dit l’opposition. Mais pour la mairie de Grenoble, c’est un moyen aussi d’encourager la pratique et la bonne pratique ! Ça parait évident dit comme ça mais toujours selon la municipalité, beaucoup de femmes des quartiers populaires, qui n’ont pas les moyens de posséder une voiture, vont de plus en plus se tourner vers le vélo. Donc les aider à se lancer sur une bicyclette c’est les guider vers l’émancipation. Une école qui s’adresse donc aux enfants, comme aux adultes !