Les ventes de capsules de café, la revue Détective et la prison

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SAISON 2016 - 2017

Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marguerite Lefebvre font le point sur l'actualité du jour.

 

Elisabeth Assayag pour la consommation

Les ventes de capsules de café ont triplé en France en six ans.

Depuis que c'est autorisé de copier les fameuses capsules Nestlé via sa filiale Nespresso, plus d'une quarantaine de marques se sont lancés sur ce marché de la capsule de café comme Senseo, L'Or, Tassimo, Casino ou encore Carte Noire. Même la marque Starbucks commercialise des dosettes compatibles avec les machines à café Nespresso en France.
Le chiffre d'affaire avoisine les 200 millions d'euros et ça devrait continuer.

Pourtant c'est étonnant parce que c'est cher ces petites capsules !

Effectivement, ceux qui en ont les moyens en raffolent, elles coûtent entre 18 et 40 centimes la capsule.
C'est quasiment devenu un rituel social de proposer un café et de choisir sa dosette.
Depuis que c'est possible de copier, on en trouve pour tous les goûts : arôme vanille, arôme intense ou même mousse onctueuse.
Pour rester leader, Nespresso ne cesse de sortir des capsules comme des produits de luxe, des éditions limitées déclinées dans des couleurs chatoyantes. Des crus rares qui justifient des prix très élevés à 35 ou 40 centimes la capsule.

Où est-on dans le recyclage de ces capsules ?

Le club de l'emballage léger en aluminium et en acier (le CELAA) a planché sur la question pendant neuf ans. Ils ont mis en place une expérimentation sur 12 centres de tri. Cela a permis au taux de recyclage des emballages en aluminium de passer de 32% en 2012 à 41% en 2015 en rendant possible la récupération des dosettes de café.
Jusqu'à présent comme les capsules sont petites, elles étaient totalement négligées voire refusées par les centre de tri.
Recycler l'aluminium permet d'économiser 95% de l'énergie nécessité à la fabrication de l'aluminium.

 

Nicolas Carreau pour le Livre du jour

Comme tous les vendredis, il ne s’agit d’un livre mais d’une revue.

Ce vendredi c’est un peu particulier puisqu’il s’agit de la célèbre et mythique revue Détective, la revue du crime. Pas Le nouveau détective, en kiosque, qui en est un héritier un peu lointain. Non, l’originale, la vraie revue Détective !

Mais ça n’existe plus ?

Effectivement. Mais la bibliothèque des littératures policières, la Bilipo, à Paris, lui consacre une exposition. Et pour l’occasion, les éditions Joseph K. propose ce livre : Détective, fabrique du crime. Signé Amélie Chabrier et Marie-Eve Thérenty. Elles reviennent sur la création de Détective, les grands faits-divers, les reportages, les enquêtes : l’affaire Stavisky, l’assassinat du président Paul Doumer, l’affaire du bébé Lindbergh, jusqu’à la disparition du magazine dans les années 40.
 
Est-ce un livre illustré ?

Bien sûr en grand format, avec des photos d’époque, beaucoup de Unes bien entendu du magazine. Des pubs aussi. il y a de la réclame spécialement conçue pour Détective, comme un tailleur qui propose aux forçats des villes un costume adapté pour leurs vacances. Une bédé écrite par Dunlop les pneus et dans laquelle les malfaiteurs sont arrêtés par la police à cause de la mauvaise qualité de leurs pneus. Ce n’est pas toujours de très bon goût. Comme cette publicité pour une gaine capable de faire perdre huit centimètres en 10 jours à madame.

Et puis, il a de grandes plumes chez détective. C’est Gaston Gallimard lance le journal en 1928 avec les meilleurs : Joseph Kessel, notamment ou Paul Morand. Ce ne sera pas toujours le cas. La revue tombe parfois dans le glauque et l’immoral. Mais c’est aussi ce qui a fait le succès de cette petite fabrique du crime.

Détective à redécouvrir grâce à l’expo et grâce à ce livre.

 

Marguerite Lefebvre pour la presse quotidienne régionale

À La Une de la presse en région, on parle de la prison.

Et de la création de nouvelles prisons. La surpopulation carcérale atteint des niveaux record avec 119% d'occupation des cellules. Résultat, hier, le ministre de la Justice a annoncé la création de 33 nouveaux établissements un peu partout en France.
La Charente Libre se félicite d'une nouvelle prison de 400 places à La Couronne. 550 places à Colmar nous dit l'Alsace. Triple peine titre Var-Matin pour accueillir les trois nouvelles prisons du département. Pour les syndicats policiers c'est une bonne nouvelle qu'ils attendaient, comme en Occitanie ou la surpopulation est de 160%. C'est ce que nous explique Midi Libre, les 2.400 places supplémentaires sont une bouffée d'oxygène.
Bonne nouvelle également pour Laurent Guyot. Lui ne travaille pas dans le monde pénitentiaire, il est maire de Dammartin Les Touls, une petite commune de Meurthe et Moselle. Sa ville va accueillir une maison d'arrêt et il témoigne dans le Républicain Lorrain. "C'est bon pour l'emploi et ça résout le problème de friches, c'est une vraie économie qui va se mettre en place". Il estime que 250 à 300 emplois devrait être créés.
Beaucoup moins d'enthousiasme en revanche pour Henri. Il habite beaucoup plus à l'ouest à Vannes, dans le Morbihan. C'est un retraité qui bichonne ses fruits et légumes sur ses 2.500 mètres carrés de terre. Sauf que voilà, son jardin, c'est l'endroit qu'a choisi la Chancellerie pour installer la future prison. "Je veux bien qu'ils construisent une prison à Vannes mais laissez-moi mon jardin" s'insurge le retraité qui a l'intention de faire circuler une pétition.

La personnalité du jour en région, c'est un collégien qui a un bon coup de pédale !

Arthur a 12 ans, c'est un collégien breton qui habite à Saint Malo et dont Ouest France nous raconte l'histoire.
Ce jeune garçon est passionné de vélo, il pratique le cyclisme en club. Une passion qu'il partage avec son père. Alors forcément, quand il a découvert le parcours du tour de France 2017, il a été un peu déçu. Pas une seule étape en Bretagne ni dans le quart nord-ouest de la France.
Qu'à cela ne tienne, Arthur a décidé qu'il irait quand même voir le passage des coureurs. Il ira en Dordogne pour la 10e étape et il ira en vélo !
Alors c'est quand même à 625 kilomètres de chez lui. Ça veut dire 100 kilomètres par jour pendant six jours. Un sacré défi pour ce collégien qui n'a que 12 ans et qui s'entraine tous les jours, pour réussir ce challenge. Il s’entraine chez lui, sur un vélo fixe installé dans son salon, et puis sur les routes bretonnes. "Arthur est un garçon endurant" explique son père.
Jolie consécration. Le petit coureur sera accueilli sur le tour de France par des vrais coureurs, ceux de l'équipe bretonne Fortuneo Vital Concpet qui ont féliciter le jeune garçon.