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Le monde de la finance prend de plus en plus conscience des risques liés au réchauffement climatique. Mais il reste beaucoup d'obstacles.

La Bourse. -0,2% à 4936 points. La cause de cette baisse est, à nouveau, la forte chute des bourses chinoises. Shanghai perdu 5,48 %. Shenzen, 6,09%, Hong Kong n’a lâché « que » 1,87%. Des grandes maisons de courtage du pays ont fait l’objet d’enquête des autorités, cela a provoqué de la panique et des ventes massives d’actions.

Le chiffre du jour. Plus d’un Français sur deux est désormais équipé d’un smartphone (58 % de la population). C’est plus du double d’il y a trois ans. Selon l’enquête annuelle de l’Arcep et du Conseil général de l’Economie (Bercy), la pénétration du smartphone est la plus importante chez les 18-24 ans (90 %). A l’inverse, seulement 15 % des personnes âgées de 70 ans et plus possèdent un « téléphone intelligent ». Réfractaires, 8 % des Français ne possèdent toujours pas de téléphone portable.

Le fait du jour. La COP21 s’ouvre lundi. On a vu hier que les entreprises avaient basculé dans la lutte climatique. Ce n’est pas encore le cas pour le monde de la finance, pourquoi ? Elles aimeraient bien mais il y a beaucoup d’obstacles. Elles aimeraient bien car comme ailleurs, il y a une prise de conscience des risques du réchauffement. On observe des banques qui désinvestissent des secteurs d’énergie fossiles, qui ferment des fonds destinés à financer des mines de charbon. 960 gros investisseurs, gérant plus 30.000 milliards d’euros, se sont aujourd’hui engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Mais dans quoi investir à la place ? C’est toute la question. Les énergies renouvelables, c’est encore un petit monde face aux milliards du pétrole et du gaz. Et c’est un monde encore en évolution rapide avec des déconvenues. Par exemple, dans le solaire où les business model sont très incertains. Idem dans la voiture électrique. La star Tesla est une exception. Mais on y arrive. Le vent tourne. Le solaire devient rentable y compris dans nos contrées.

Deviennent attrayants aussi les secteurs liées aux infrastructures, à l’efficacité énergétique, au transport d’énergie, au recyclage ou au traitement des déchets et de l’eau. Les choix d’investissement ne se limitent donc pas aux éoliennes ou au champs de panneaux solaires. 

Il y a encore des progrès à faire. Mais en matière de climat, tout va dans le même sens. Les différents acteurs économiques ont compris, ils se rangent les uns derrières les autres derrière la cause.