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SAISON 2016 - 2017

Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.

Selon un sondage Ipsos publié par L'Opinion : 40% des Français sont prêts à voter blanc !

Attention, entendons-nous bien, pas à s'abstenir, mais bien à se déplacer pour voter, et glisser un bulletin blanc dans l'isoloir, et voir ce vote comptabilisé dans les votes exprimés.
Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui !
Certes, un premier pas a été fait par la loi du 21 février 2014, qui a distingué le vote blanc du vote nul. Un vote blanc qui peut être désormais comptabilisé mais (subtile nuance) ne peut pris en compte dans les suffrages exprimés.
Or, selon L'Opinion, ce qui intéresse ces 40% de Français tentés par ce vote blanc, c'est bien de dire - haut et fort - que l'offre politique présentée dans cette campagne ne les satisfait pas.
Autrement dit le vote blanc comme une variante du "dégagisme".
Vu comme cela, on comprend le peu d'empressement de la classe politique à permettre de l'exprimer.

En Une du Parisien-Aujourd’hui en France, "Le mystère Pénélope face aux juges".

Alors que la discrète épouse de François Fillon est convoquée aujourd'hui chez les juges.
Discrète, très... Qui compte ses mots, comme des proches l'ont confié au journal.
Mais aujourd'hui, "le silence ne suffira pas à stopper l'enquête", constate Le Parisien.

Et puis il y a "Les raisons de la colère en Guyane", en Une de La Croix.

Comment en est-on arrivé là, s'interroge le journal catholique ?
Pour L'Opinion, la Guyane, c'est un "concentré de la France", de ses problèmes : sécurité, immigration, chômage, crise économique.
L'Opinion se souvient que peu après son arrivée à l'Élysée, François Fillon s'était engagé à sauver le territoire, le département.
Mais ce "plan d'avenir" est resté enfoui sous toutes les promesses.

Dans quel état est la France justement ?

Les Échos proposent à leurs lecteurs un audit complet, sous la forme d'un supplément de 24 pages.
Notre pays est-il sur la voie du redressement ou de l'abîme ?
Et bien ça dépend des dossiers et des secteurs.
Il y a les succès de la French Tech, le rebond spectaculaire des constructeurs autos.
Mais il y a aussi les territoires qui décrochent, le poids de l'impôt, des dépenses publiques.
Les Échos résument : "La France fait des efforts, se réforme petit à petit, mais on a souvent l'impression de stagner, voire de reculer, parce que les autres pays vont plus vite".