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SAISON 2016 - 2017

Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.

 

Le débat à la Une

Le Parisien-Aujourd’hui en France résume assez bien le débat d'hier soir entre François Fillon et Alain Juppé : "Des explications, un peu de frictions".
On vous l'a dit ce matin, dans nos journaux, sur Europe 1, il y a eu de la tenue dans ce duel, les esprits chagrins diront même de l'ennui.
C'est tant mieux, pour le journal ! Plutôt que la forme, c'est le fond qu'ont privilégié les deux finalistes.

Le Parisien qui, d'une manière générale, dit "Merci la Primaire" !

"Une primaire qui a permis de décortiquer, évaluer, expliquer les programmes des sept candidats avec une précision inédite. L'électeur sait désormais ce qui l'attend s'il vote pour François Fillon ou Alain Juppé".
Lyrique, Le Parisien s'exclame : "Notre démocratie peut dire merci à la Primaire" et espère que celle qui est attendue à gauche procurera la même clarté.

Imaginons que c'est bien l'un des deux, Fillon ou Juppé, qui est élu président en 2017.

Pour L'Opinion, le défi ce sera celui "des 100 jours".
Le nouveau locataire de l'Élysée devra agir vite, il n'y aura pas d'état de grâce.
Nicolas Beytout fait remarquer que plus que sur les réformes, c'est sur le rythme de celles-ci que Juppé et Fillon se distinguent.
Le premier veut prendre le temps de discuter, de négocier, le second pense que la France est capable de supporter un choc.
Nicolas Beytout laisse comprendre de quel côté penche son cœur, en se demandant si "six à huit mois après son arrivée au pouvoir, la résistance au changement n'aura pas consumé les forces du nouveau président".

Également le passionnant dossier du Figaro sur la guerre en Irak, sur la guerre de Mossoul, cette "guerre hors norme", qui ne ressemble à rien de connu, avec ses combats à la fois "primitifs et sophistiqués".

Sophistiqués par exemple avec l'utilisation de drones des deux côtés, par l'armée irakienne comme par les terroristes de Daech.
Primitifs aussi avec cette arme redoutable des islamistes : les voitures piégées kamikazes, qui viennent se fracasser contre les blindés des forces irakiennes.

"Le plus extraordinaire, écrit Le Figaro, est le nombre quasi illimités d'êtres humains dont dispose Daech pour conduire ces engins mortels".
Le chiffre est fou puisque depuis le début de cette bataille de Mossoul, plus de 200 voitures suicidaires ont ainsi été lancées.
Certains conducteurs ont à peine 13 ans.