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SAISON 2015 - 2016, modifié à

Deux jours après les attentats meurtriers à Paris, de nombreuses personnes se recueillent toujours devant le Bataclan, sous le choc et l’émotion.

Deux jours après le drame, la devanture du Bataclan affichait toujours le nom du groupe qui se produisait sur scène lors de l'attaque -Eagles of Death Metal- où au moins 89 personnes ont perdu la vie vendredi soir et l'entrée était toujours cachée par une grande bâche blanche. 

Le quartier, paisible et silencieux dimanche en début de matinée, commençaient à s'animer à la mi-journée. Les commerces et les cafés ouvraient petit à petit et la circulation reprenait son cours, entre les camions-régie des télévisions venues du monde entier.

Bougies, fleurs et mots d'espoir. Devant le Bataclan, la rue est bouclée. Mais derrière les barrières, il y a en permanence plusieurs dizaines de personnes venues se recueillir en silence. Certains sont des habitants du quartier qui sont descendus de chez eux, d'autres arrivent de tout Paris pour déposer quelques bougies, des fleurs, laisser des messages écrits à la main, dans toutes les langues. "Le terrorisme ne nous atteindra pas", "Vous ne tuerez pas notre liberté" ou "Même pas peur", est-il notamment écrit sur des petits mots éparpillés sur le boulevard Richard-Lenoir.

"Depuis vendredi soir, on ne pense qu'à ça". Agnès et Daniel sont restés de longues minutes devant le parterre de bougies. "Je suis venue me recueillir, parce que finalement, depuis vendredi soir, on ne pense qu'à ça. On pense aux familles. J'étais place de la République le 11 janvier, je reviens aujourd'hui... Honnêtement, je suis traumatisée", explique la jeune femme à Europe 1. "Devant cet acte terrible, cette horreur, on ne peut que s'incliner devant les victimes, toute cette jeunesse fauchée par quelques fanatiques", renchérit Gilles.

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