11 octobre 1962 : ouverture du concile Vatican II à Rome

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SAISON 2017 - 2018

Chaque matin, Franck Ferrand nous fait revivre l'histoire à travers les événements qui ont marqué la date du jour.

Nous sommes le 11 octobre 2017, mais en quel 11 octobre partons-nous ?

Le 11 octobre 1962 (il y a 55 ans aujourd’hui) lorsque quelque 2.850 archevêques, évêques et autres patriarches se sont retrouvés à Rome, à l’invitation du pape Jean XXIII, pour l’ouverture d’un concile très important, le concile Vatican II qui devait réformer en profondeur l’Église catholique. On en a beaucoup parlé il y a cinq ans, à l’occasion du cinquantenaire de l’événement.

Combien de temps dure-t-il, ce concile ?

Un peu plus de trois ans ; il sera clos le 8 décembre 1965 sous le pontificat du successeur de Jean XXIII, le pape Paul VI. Ce n’a pas été trop de ces trois années pour ouvrir l’Église au monde moderne et l’adapter aux évolutions du XXe siècle, notamment en termes de sécularisation des chrétiens. C’est en tout cas la mission que le pape avait fixée aux nombreuses commissions chargées des sources de la foi, de l’aggiornamento de la liturgie, de la liberté religieuse, des rapports avec la société, de l’œcuménisme et du rapport aux autres religions, etc. Tout cela donnera lieu à quatre constitutions, neuf décrets pontificaux, trois déclarations solennelles. Le tout sous les regards intéressés, curieux, parfois critiques de la planète en général et en particulier de plusieurs centaines de millions de catholiques pratiquants.

Car ce Concile Vatican II a eu de fortes répercussions sur la pratique religieuse.

Mais oui ! Notamment en termes liturgiques, c’est-à-dire pour ce qui regarde la pratique du culte : on abandonne la messe en latin, on retourne l’officiant vers les fidèles, on communie à même la main, on se met, dans certaines prières, à tutoyer le Seigneur. Inutile de vous dire que toutes ces nouveautés n’ont pas fait l’unanimité parmi les fidèles même si, de nos jours, la plupart des autorités ecclésiastiques considèrent qu’elles ont fait entrer l’Église dans le monde moderne.

 

On retrouve Franck Ferrand à 14 heures, sur Europe1.

Pour parler des Premières dames en général, et d’Yvonne De Gaulle en particulier.