Nicolas Bouzou, économiste et directeur de la société d'analyse économique Asterès. 1:54
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T.M. , modifié à
Invité du Club de la presse, l’économiste Nicolas Bouzou, directeur de la société d'analyse économique Asterès, a expliqué les possibles répercussions de la grève sur l’économie française.
INTERVIEW

Trains, avions, ordures … À la veille de l’Euro, les blocages continuent contre la loi Travail. La SNCF a reconduit la grève jusqu’à vendredi, pour la dixième journée consécutive.

Un impact "relativement limité" sur la croissance. "Les grèves coûtent chères en termes d’images et de croissance à long terme", explique l’économiste Nicolas Bouzou, qui estime la perte à 0,1 ou 0,2 points de croissance. Un impact qui reste "relativement limité", pour deux raisons, selon lui : "la première, c’est que les gens arrivent quand même à se débrouiller et la deuxième, c’est que des projets sont retardés, notamment dans le secteur du bâtiment, mais seront rattrapés par la suite."

Entendu sur europe1 :
Les conséquences sont extrêmement concrètes, et cela m’inquiète beaucoup.

"Mais surtout, sur l'image que se font les investisseurs étrangers". "En revanche, cela a un impact sur les entreprises les plus fragiles", prévient-il. "Mais surtout, ça a un impact sur l’image que les investisseurs étrangers se font de la France. Des chiffres récents montrent que les investissements étrangers en France sont en train de chuter. Les conséquences sont extrêmement concrètes, et cela m’inquiète beaucoup, parce que ça confirme les craintes qu’ils ont déjà."