Moscovici l'assure, il n'aura "pas de superviseur"

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LE GRAND RENDEZ-VOUS - "Je serai un commissaire à titre plein", a promis le Français, démentant toute "tutelle" ou "chaperonnage" sur ses dossiers.

L'INFO. "Je serai un commissaire à titre plein, travaillant avec mes collègues, dans la même direction. Il ne doit pas y avoir de lutte bureaucratique. Il n’y a pas de suggestion,  pas de tutelle, pas de chaperonnage", a assuré dimanche dans le Grand Rendez-vous d’Europe 1 – Le Monde – i>Télé Pierre Moscovici, récemment nommé commissaire européen à l’économie.

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"La Commission n’est pas un gouvernement, c’est un collège." Le Français s'est pourtant vu affublé de deux vice-présidents dont les porte-feuilles empiètent sur ses prérogatives : le Finlandais Jyrki Katainen, chargé de l'Emploi, de la croissance, de l'investissement et de la compétitivité, et le Letton Valdis Dombrovskis, chargé de l'Euro et du dialogue social. Pas de quoi inquiéter Pierre Moscovici : "ce qui est clair, c’est qu’il n’y a pas de tuteur, pas de superviseur. Ça n’existe pas. La Commission n’est pas un gouvernement, c’est un collège. C’est sa définition même dans les traités. Ce sont des hommes et des femmes qui ont des tâches de coordination, d’animation, des missions. Nous allons travailler ensemble".

"Cette commission a une tâche historique". Et ce dernier d'ajouter : "il y a dans cette commission un commissaire, en l’occurrence moi-même,  qui est chargé des affaires économiques, financières, fiscales et de l’union douanière, et qui est le seul à avoir pleine autorité sur les deux directions concernées : la direction des affaires financières et la direction de la fiscalité". "Cette commission a une tâche historique : si pendant cinq ans, la commission européenne n’a pas de résultat sur le front de la croissance, de l’emploi, s’il n’y a pas de plans d’investissements massif, c’est le projet européen qui est foutu", a-t-il ajouté.

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