Les véhicules diesel se sont moins vendus en octobre en France

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N.M. avec AFP
En octobre, la part des diesel a représenté 54.5% des ventes de véhicules neufs, contre 55.7% en septembre.

La part des véhicules particuliers diesel immatriculés en France s'est à nouveau érodée en octobre, tombant à 54,5% contre 55,7% en septembre, a-t-on appris lundi auprès du Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA).

Scandale Volkswagen. Sur les dix premiers mois de l'année, la proportion de voitures particulières neuves au gazole mises sur les routes a reculé à 57,8%, dans le contexte du scandale Volkswagen et d'un resserrement annoncé de la fiscalité avec l'essence. Les moteurs diesel équipaient 64% des voitures particulières immatriculées en France lors de l'année 2014 et encore 77,3% en 2008, conséquence de décennies de fiscalité favorable à ce carburant.

"Bonne image" de ce carburant. Les nouveaux chiffres des immatriculations ont été diffusés au lendemain d'un sondage assurant que les Français continuaient de soutenir le diesel même après le scandale des moteurs truqués de Volkswagen. Les deux-tiers des personnes interrogées (64%) affirment avoir une "bonne image" de ce carburant pointé du doigt pour être polluant et dangereux sur la santé, selon le sondage réalisé par Odoxa pour le Parisien-Aujourd'hui. En revanche, le moteur diesel n'apparaît plus comme le modèle privilégié par les Français qui envisagent de s'acheter un véhicule : ils sont 30% à opter pour le diesel contre 33% pour un modèle électrique ou hybride et 34% pour un moteur à essence, selon ce sondage.

Fiscalité bientôt moins avantageuse. Après des années de vif débat, le gouvernement français a annoncé à la mi-octobre sa décision de supprimer progressivement à partir de l'an prochain l'avantage fiscal dont bénéficie le gazole par rapport à l'essence.