Les tarifs d’assurance bondissent en 2011

Les tarifs d'assurance vont bondir en 2011, le logement devrait connaitre des envolées de 3,5% à 8%.
Les tarifs d'assurance vont bondir en 2011, le logement devrait connaitre des envolées de 3,5% à 8%. © MAXPPP
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avec agences
La plus forte hausse concerne l’assurance habitation, l’automobile est aussi concernée.

 

Les tarifs d'assurance vont augmenter en 2011 de 3,5% à 8% pour les habitations et de 2,5% à 4,5% pour les automobiles, écrit le quotidien Les Echos, qui en fait sa Une mardi matin.

 

La faute aux "événements climatiques exceptionnels"

 

Les tempêtes Klaus et Quinten en 2009, puis la tempête Xynthia et les inondations dans le Var en 2010 : pour justifier cette hausse importante, les assureurs mettent en avant une répétition des sinistres climatiques qui ont coûté cher en indemnisation.

 

Deux autres tendances se dégagent et permettent aux assureurs de justifier leurs hausses tarifaires : le parc immobilier français est vieillissant et les incendies domestiques sont en hausse. C’est pourquoi les tarifs des assurances "multirisques habitation" va bondir dès le 1er janvier.

 

Les hausses dans le détail

 

En assurance habitation, la hausse devrait atteindre 3% pour Maaf, 4% pour MMA, 3,5% pour la Maif et 4,6% pour la Macif.

 

En automobile, la Maaf annonce un relèvement de ses cotisations de 2,5% en moyenne en 2011. MMA doit les augmenter de 3%, la Maif de 2,5% et la Macif de 2,9%.

 

Le groupe Axa n’a, lui, communiqué qu’une augmentation générale de ses tarifs en assurance dommage (automobile, habitation, entreprises) : ce sera +3% en 2011.

 

De nouvelles hausses en perspectives ?

 

Les compagnies d’assurance affichent donc des comptes plus déficitaires qu’elles ne le prévoyaient et veulent revenir à l’équilibre. Mais l’inflation des tarifs pourrait continuer dans les prochaines années.

"Si nous connaissons en 2011 une troisième mauvaise année de suite, ces hausses ne seront pas suffisantes pour que le marché revienne à l'équilibre technique", prévient Jacques de Peretti, directeur général délégué d'Axa France, dans les colonnes du quotidien Les Echos.