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La secrétaire d'Etat Axelle Lemaire explique au micro d'Europe 1 que le gouvernement sera "particulièrement vigilant concernant l'emploi et l'investissement" dans le cadre d'un éventuel rachat de Bouygues Télécom par Orange.
INTERVIEW

Dans l'état des négociations, "il n'est pas question de bloquer quoi que ce soit." Après l'annonce de discussions entre Orange et Bouygues pour le rachat de Bouygues Télécom par l'opérateur historique, Axelle Lemaire, secrétaire d'Etat chargé du Numérique, a ouvert la porte à ce rapprochement et avancé mardi sur Europe 1 les "quatre points de vigilance du gouvernement : l'emploi, l'investissement, l'impact sur la consommation et l'impact sur la concurrence."

Pas de dogmatisme. "Il ne faut pas faire preuve de dogmatisme", a expliqué Axelle Lemaire, qui concède que cette opération majeure pourrait entraîner une hausse des prix : "On sait que le passage à quatre opérateurs du fait de l'entrée de Free a permis de casser le marché et de maintenir les prix à la baisse. Il ne faudrait pas que cette opération ait un impact direct sur une hausse forte des prix."

"Un impact potentiel sur les prix". Une inquiétude vite contrebalancée par la nécessité, selon la secrétaire d'Etat, de retrouver des marges pour les opérateurs "pour pouvoir investir à long terme dans les réseaux, les équipements, ce qui est aussi une demande des Français, qui veulent plus de couverture." "On se doute qu'il puisse y avoir un impact potentiel sur les prix mais il faut être extrêmement vigilant pour que cet impact soit mesuré", conclut Axelle Lemaire, qui rappelle que l'autorité de la concurrence et l'Arcep, gendarme des télécommunications, devraient également se prononcer.