Le gouvernement envisagerait des économies en ne revalorisant pas certaines aides sociales

Le gouvernement chercherait ainsi à respecter son objectif budgétaire pour l'an prochain (photo d'illustration).
Le gouvernement chercherait ainsi à respecter son objectif budgétaire pour l'an prochain (photo d'illustration). © DAMIEN MEYER / AFP
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Europe1.fr avec AFP
Selon "Les Echos", une revalorisation partielle ou inexistante de certaines aides sociales, qui devraient être arrêtées d'ici la fin du week-end, doit permettre au gouvernement de respecter son objectif budgétaire. 

Certaines prestations sociales ne vont être qu'en partie ou pas du tout revalorisées et les arbitrages seront connus en fin de semaine, affirme un article à paraître dans Les Echos vendredi.

Des arbitrages à définir. Selon le quotidien économique, cette revalorisation partielle ou inexistante de certaines aides sociales pour 2019 doit permettre au gouvernement de réaliser des économies pour respecter son objectif budgétaire pour l'an prochain. Les arbitrages, pas encore rendus, devraient être connus d'ici à la fin du week-end.

Les allocations familiales des plus aisés écartées. Toujours selon Les Echos, l'exécutif a définitivement écarté la possibilité d'une suppression des allocations familiales pour les ménages aisés, plusieurs fois mentionnée au début de l'été. Concernant le RSA (revenu de solidarité active), L'Express a évoqué jeudi une lettre de la ministre de la Santé Agnès Buzyn datant de juillet et dans laquelle elle s'oppose à un gel de cette prestation. "Je souhaite que le revenu de solidarité active soit exclu de la liste des prestations sociales dont l'évolution ne suivra pas celle des prix à la consommation", a-t-elle écrit.

Ses arguments: l'"économie modeste" que cela représenterait - "135 millions d'euros en 2019 et 180 millions en 2020" -, le fait que "l'intégralité de ces économies profitera(it) aux départements qui sont aujourd'hui financeurs de la prestation" et le fait que cette mesure serait "difficile à porter" en parallèle du plan pauvreté, attendu à la rentrée.