1:33
  • Copié
Ariane Lavrilleux avec
Le mauvais temps pèse sur notre moral mais il a aussi des effets concrets sur l'économie. Certains professionnels font grise mine.

De la pluie, encore de la pluie, rien que de la pluie... Depuis quelques semaines la France est plongée sous la grisaille et les gouttes. Les premiers qui en pâtissent sont les agriculteurs. Dans la Sarthe, les champs sont complètement détrempés. Résultat, les paysans ont un mois de retard pour récolter le fourrage, pour nourrir leurs vaches. En Bourgogne, les vendanges seront très limitées cette année. 

Quand pluie et grève se rencontrent. En ville, en théorie, les centres commerciaux devraient être gagnants puisque quand le temps est mauvais, leur fréquentation augmente de 4%. Mais cette année, le climat social tendu, ajouté à la pluie, a fait baisser les résultats. "Il y a eu pas mal de mouvement sociaux, il y a eu surtout des pénuries de carburant, donc le client voulait conserver son carburant pour des choses plus importantes, comme aller au travail. On a eu une baisse de fréquentation de 2% au mois de mai", explique Jean Michel Silberstein, membre du Conseil national des centres commerciaux. 

Les loisirs couverts, grands gagnants. Seul, un secteur s'en sort un peu mieux : les parcs d'attraction couverts. "Des sites comme l'aquarium de Saint-Malo et même des parcs comme le Futoroscope, qui sont des sites couverts, peuvent progresser jusqu'à 10 %", détaille Arnaud Bennet, président du Syndicat des espaces de loisirs et attractions culturelles

Enfin, paradoxalement, le mauvais temps ne profite pas tellement au cinéma, dont la fréquentation à la même période l'année dernière a un peu baissé.