Instagram, outil génial pour le business des start-up : "ça crée une relation de proximité"

© ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP
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A.D
Le réseau social de photos et vidéos est un outil de business qui diffuse l'image d'une marque et fait de tout un chacun un colporteur de publicité.
INTERVIEW

Instagram ne sert pas qu'à se mettre en scène ou faire de jolies photos. Les entreprises utilisent aussi le réseau social pour faire du business. C'est le cas de cinquante entreprises, petites ou grandes, qui sont réunies samedi au carreau du Temple pour le premier salon des "instapreneurs". Guillaume Gibault, le fondateur du "Slip français", est le parrain de la manifestation. Il était l'invité de l'émission C'est arrivé cette semaine.

Une cible monumentale. Si les entreprises s’intéressent au réseau, c'est avant tout à but commercial. La cible est immense : "Instagram a 400 millions d'utilisateurs actifs par jour." Le réseau est d'autant plus avantageux pour les jeunes start-up qui ne bénéficient pas de gros moyens. Dans le salon de ces marques amatrices du réseau de photos et vidéos, s'est par exemple installée la marque de papiers peints PaperMint. "Ils ont démarré il y a un an et ils ont des commandes de partout dans le monde." A l'autre bout de la planète, les instagrameurs voient les motifs sur le réseau. "Tout de suite, ils ont envie d'acheter. C'est une nouvelle ère. Et pour un start-upper, c'est incroyable d'avoir accès à ces outils-là."

"Génial pour montrer les produits". "Le Slip français" avait démarré avec Facebook et le slogan "le changement de slip, c'est maintenant". Instagram est arrivé un peu plus tard, et représente pour le patron trentenaire "le point d'entrée d'une marque. C'est génial pour raconter l'univers, montrer les produits. Et c'est un lien quotidien." Guillaume Gibault utilise aussi les stories : "c'est plus du live, ça permet de voir qui fabrique, l'envers du décor." 

La version moderne des "runions Tupperware". Le réseau marche en plus par affinités et système de recommandations. Ainsi, en suivant une marque appréciée, Instagram va en proposer d'autres assez similaires. De même, si un ami suit une marque, son entourage va pouvoir mieux la repérer. Une sorte de version moderne des "réunions Tupperware", s'amuse Guillaume Gibeaut. Chacun se fait ainsi un peu vendeur, ou du moins colporteur de pub, une publicité cool, qui met en scène un concept, une ambiance. Le Slip français met par exemple sur son profil des paysages français, des recettes françaises. "On essaie d'inspirer les gens pour qu'ils aient l'impression que c'est presque le contenu, le flux d'un ami. Ça crée cette relation de proximité."