Florange : engagements respectés pour ArcelorMittal qui a investi 270 millions d'euros

Le président du comité de suivi de Florange assure qu'il n'y a eu aucun licenciement parmi les 629 emplois supprimés.
Le président du comité de suivi de Florange assure qu'il n'y a eu aucun licenciement parmi les 629 emplois supprimés. © Frederick FLORIN / AFP
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avec AFP
Après la fermeture des hauts-fourneaux, en 2013, le groupe sidérurgique s'était engagé à faire 180 millions d'investissement en cinq ans.

Le groupe sidérurgique ArcelorMittal a respecté ses engagements sur le site de Florange (Moselle) après la fermeture des hauts-fourneaux en 2013 avec des investissements qui atteindront 270 millions d'euros d'ici à 3 ans, a annoncé lundi le comité de suivi. "Mittal s'était engagé explicitement à faire 180 millions d'euros d'investissement en cinq ans sur le site de Florange et un certain nombre de programmes ayant été validés vont permettre d'arriver à 270 millions d'euros", qui seront concrétisés d'ici trois ans, s'est félicité François Marzorati, président du comité de suivi, lors d'une conférence de presse.

"Amélioration de la productivité". L'excellence automobile (52 millions d'euros), la compétitivité du packaging (32 millions d'euros), la pérennité du site (30 millions d'euros, la sécurité (7,5 millions d'euros) et l'environnement (18,5 millions d'euros) sont concernés par les investissements. En juillet, le groupe sidérurgique a annoncé investir 67 millions d'euros pour construire une nouvelle ligne d'aciers pour l'automobile, qui remplacera une unité d'électro-zingage en perte d'activité. "On est vraiment dans une démarche d'amélioration de la productivité et de la compétitivité des équipements du site de Florange", a souligné le président du comité de suivi, dont la mission a été poursuivie jusqu'en juin 2018.

"Aucun licenciement" parmi les 629 emplois supprimés. Côté social, François Marzorati a rappelé qu'"il n'y a eu aucun licenciement" parmi les 629 salariés qui ont bénéficié de départs à la retraite et de nouvelles affectations. "Cela étant dit, c'est quand même 629 emplois supprimés, il y a eu des conséquences dans le domaine de la sous-traitance", a-t-il nuancé. Aujourd'hui, le site emploie environ 2.000 salariés et 300 intérimaires. "Je peux le dire haut et fort, oui Florange vit, oui Florange améliore ses outils de production, oui Florange investit pour l'avenir avec cette nouvelle ligne, oui l'avenir de la sidérurgie c'est aussi la recherche fondamentale", a conclu François Marzorati.