EON pourrait supprimer 10.000 postes

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avec AFP

Le numéro un allemand de l'énergie EON, qui doit faire face à la décision du gouvernement de renoncer au nucléaire d'ici la fin 2022, pourrait supprimer jusqu'à 10.000 postes dans le monde, selon des informations parues samedi dans la Süddeutsche Zeitung. Ces 10.000 postes représentent plus de 10% de l'ensemble des effectifs du groupe, un plan de rigueur beaucoup plus lourd que ce qui avait été évoqué jusqu'à présent dans la presse, qui pourrait concerner l'ensemble des branches d'activités d'EON ainsi que l'ensemble des régions où le groupe est implanté.

Une réunion du conseil de surveillance d'EON devrait se tenir en début de semaine pour évoquer les différents scénarios possibles, selon la Süddeutsche Zeitung. EON doit publier ses résultats du deuxième trimestre mercredi. Environ un tiers des postes supprimés pourrait concerner l'Allemagne, selon le journal qui, s'appuyant sur une source syndicale, évoque la possibilité d'un total de postes concernés à cinq chiffres. Interrogée par le journal, la direction a affirmé que "les décisions n'étaient pas encore prises", tout en évoquant de nécessaires "adaptations de sa stratégie et de son positionnement".